Nouveau record de participation au semi-marathon de Paris
La 24e édition du semi-marathon de Paris a battu un nouveau record de participation dimanche 6 mars. Christelle Daunay a pris la troisième place chez les femmes.
Les organisateurs du semi-marathon de Paris (rebaptisé Fitbit Semi de Paris) avaient annoncé l’inscription de 47 000 coureurs. Ce sont finalement 37 480 participants (provenant de 127 pays) qui se sont élancés hier de l’esplanade du château de Versailles à l’occasion de la 24e édition.
Au final, ils furent 37 180 à franchir la ligne d’arrivée, mieux qu’en 2015 (34 897), ce qui témoigne de l’engouement toujours croissant pour la course à pied dans l’Hexagone. A noter que les femmes représentaient 36% du total des inscrits, un chiffre en hausse de 2% par rapport l’année 2015.
Christelle Daunay a pris la troisième place en 1h09’58’’, d’une course remportée par l’Ethiopienne Dibabe Kuma (1h09’21’’).
Christelle Daunay : « C’était dur d’aller vite »
« Je suis un peu déçue par mes sensations, je pensais faire un petit mieux. Il faisait froid, il y avait du vent. C’était dur d’aller vite dans ces conditions, de se relâcher. J’ai collé les trois filles de tête au deuxième kilomètre. J’ai essayé de garder le contact, mais c’était très dur » a expliqué dans L’Equipe du lundi 7 mars la championne d’Europe du marathon, entièrement focalisée sur sa préparation au marathon olympique.
« J’ai fait un gros cycle de travail, mais ça paiera plus tard. Tout est bon à prendre. Ça ne sert à rien d’être en forme trop tôt. Il faudra l’être le 14 août. Cinq mois, c’est vite arrivé. Il faut encore que je travaille pour battre les meilleures. Je vais maintenant me préparer plutôt sur dix kilomètres et un peu de piste, voir si je refais un semi, avec reprise de l’entraînement dès ce lundi ».
Jolie première pour Fanny Pruvost, qui a réalisé les minima pour les championnats du Monde de la distance, et pour les championnats d’Europe d’Amsterdam, en franchissant la ligne en 1h14’22’’. Une belle récompense pour la jeune maman de 36 ans, qui doit jongler entre ses différentes « casquettes » (lire l’entretien avant le semi de Paris ici), et qui devrait donc privilégier le semi-marathon ces prochains mois.
Pas de minima chez les hommes
Chez les hommes, succès du Kényan Cyprien Kotut, en 1h01’04’’. Les Français en lice ne sont pas parvenus à descendre sous les minima qualificatifs pour les championnats du Monde (samedi 26 mars à Cardiff ; minima à 1h04’30’’) ou les championnats d’Europe (6-10 juillet à Amsterdam, minima à 1h04’00’’).
Le meilleur d’entre eux fut Anouar Assila, 12e en 1h04’33’’. Suivent Djamel Bachiri, 14e en 1h05’10’’ et Amat Abdou Dahoud, 15e en 1h05’32’’.
Les Clermontois Timothée Bommier et Badre Zioini revenus jeudi d’un stage au Kenya avaient pour objectif de courir le semi à fond – à quatre semaines du marathon de Paris, leur objectif. Ils ont eu moins de réussite que les athlètes revenant du Kenya et qui étaient en lice aux championnats de France de cross – calendrier aberrant, rappelons-le.
Timothée Bommier a couru en 1h05’51’’, alors que Badre Zioini a abandonné, de même que Benjamin Malaty.
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Texte : Quentin Guillon.
Photos : ASO.