Retour sur le marathon de Paris 2023
Quatre semaines après le semi de Paris, c’était au tour de la grande sœur. Plus de 50 000 coureurs ont pris le départ du marathon de Paris, ce dimanche 2 avril au matin. La course a notamment été marquée par la victoire d’un néo-fit, d’un sprint chez les féminines et des performances des Français Mehdi Frère et Anaïs Quemener. Retour sur le marathon de Paris 2023.
Premier marathon, première victoire
Il n’était sûrement pas le seul à participer à son tout premier marathon ce matin (c’est même sûr). Mais aucun autre n’aura autant réussi sa première fois ce dimanche. L’Éthiopien Abeje Ayana s’impose en 2h03’46, 2h07’15. Une victoire de prestige. Il devance son compatriote Guye Adola (2h07’35) et le Kenyan Josphat Boit (2h07’40).
Un sprint après 42 kilomètres
42 kilomètres n’étaient, apparemment, pas assez suffisant pour départager les élites féminines. La victoire s’est donc jouée dans les 195 derniers mètres. Au sprint, l’expérimentée Helah Kiprop vice- championne du monde de marathon en 2015 a été la plus rapide. La Kenyane s’impose en en 2h23’19. Elle devance l’Ethiopienne Atalel Anmut arrivée dans la même seconde. Firkte Wereta, autre éthipienne, complète le podium en 2h23’22.
De belles performances Françaises.
Mehdi Frère, 10e dans les rues parisiennes en 2h11’05, est le meilleur Français du jour. Il échoue tout de même dans sa quête des minimas pour les Jeux olympiques de Paris 2024 (2h08’10). « J’ai fait de mon mieux aujourd’hui, c’était un jour un peu sans mais j’ai pris beaucoup de plaisir. On va retenter en fin d’année pour les minima olympiques. Les conditions météo étaient correctes, on n’avait pas un groupe parti sur les bases prévues, je n’avais pas les jambes pour relancer derrière, je suis content d’avoir partagé ma course avec le public aujourd’hui. »
Morhad Amdouni termine quant à lui en 2h12’45. Premier temps de référence pour Yoann Kowal qui termine en 2h14’56 après son problème de “point“ sur le marathon de Londres. Guillaume Ruel, en préparation pour essayer de battre le record du 100 km en mai prochain franchit la ligne en 2h20’58. Enfin, le marcheur Aurélien Quinion a bouclé les 42 kilomètres en 3h06’32, en marchant, évidemment.
Chez les féminines, grosse course de la championne de France en titre Anaïs Quemener. Première Française en 2h32’12, elle améliore de plus de cinq minutes son record personnel (2h37’26), établi l’an dernier sur cette même course. Latifa Mokhtari termine juste derrière elle en 2h32’59. Pour terminer, Camille Chaigneau, spécialiste des 24 heures, passe, elle aussi, sous la barre des 2h40 avec un chrono de 2h37’36.
Killian Tanguy – photo : A.S.O./Maxime Delobel