Actualité Route

Objectif marathon avec HOKA #8 : Faire du jus sur marathon

Partager
Poste Le 22 mars 2023 par Luc Beurnaux

Objectif marathon avec HOKA #8 : Faire du jus sur marathon

Huitième article de la série « Objectif marathon avec HOKA ». La course approche à grands pas et une semaine cruciale vous attend. Les bonnes pratiques et les erreurs à éviter. Voici « Objectif marathon avec HOKA #8 : Faire du jus sur marathon ». Jusqu’en avril, VO2 revient chaque semaine sur les différents points phares de la course sur route avec les conseils de professionnels.

On ne parlera pas de nutrition, ni d’hydratation dans cet article, bien que les deux soient tout aussi importants à cette période. Quand on parle de « faire du jus », on souhaite décrypter la période d’affûtage.

Intensité et volume

Ce n’est généralement pas une période que les coureurs apprécient. Une semaine – voire une semaine et demie avant la course, le kilométrage est fortement diminué. Si cela paraît incohérent au premier regard, c’est pourtant bien logique. « Quand on se rapproche de l’échéance, ça ne sert plus à rien d’essayer de transformer son organisme et d’avoir des adaptations physiologiques, expliquent Frédéric Belaubre et Charlotte Morel, anciens triathlètes professionnels, aujourd’hui coachs de leur structure MYTRIBE Coaching et sur leur plateforme d’entraînement iDO sport. L’objectif c’est de récupérer. »

Là encore, être accompagné par un entraîneur permet d’éviter les erreurs. Les risques sont de trop récupérer ou bien de s’arrêter subitement. « Il faut continuer à implémenter dans la préparation des sollicitations avec des intensités assez élevées à allure marathon, voire un petit peu au-dessus. En revanche, il y a de plus grosses périodes de récupération et, évidemment, un volume énormément réduit par rapport aux semaines précédentes » détaille Frédéric Belaubre. On baisse le volume et on garde l’intensité.

Vie extra-sportive

Mentalement, ce n’est donc pas une période facile et les deux entraîneurs  l’accordent. « On peut avoir des mauvaises sensations avant le départ parce qu’on a perdu ses repères de courbatures musculaires et parce qu’on court moins que d’habitude. Mais il faut faire confiance au plan d’entraînement. Les sensations sont une chose, mais elles ne font pas tout. » 

Pour que cette phase d’affûtage et de « jus » soit efficace, il faut également ne pas faire d’excès en dehors de ses entraînements. « Quand on parle de récupération, ça veut dire moins de volume, mais aussi une vie extra-sportive qui permet aussi de se reposer. Par exemple, il faut essayer de ne pas rester trop longtemps debout. Mais sans rester assis sans se lever non plus. Il faut avoir un bon équilibre. » Remplacer un entraînement par une randonnée, on oublie donc. (On y reviendra plus en détails en début de semaine prochaine, dans le 9earticle de la série).

Killian Tanguy 

Les autres articles de la série

#1 : Présentation du projet

#2 : Le plan d’entraînement

#3 : La nutrition sur marathon

#4 : La récupération sur marathon

#5 : Le mental sur marathon

#6 : Duncan Perrillat

#7 : Le matériel

X