Objectif marathon avec HOKA #7 : Le matériel sur marathon
Septième article de la série « Objectif marathon avec HOKA ». La course approche à grands pas et le matériel est important. Entre les chaussures, les vêtements et tout ce dont on peut avoir besoin. Voici « Objectif marathon avec HOKA #7 : Le matériel sur marathon ». Jusqu’en avril, VO2 revient chaque semaine sur les différents points phares de la course sur route avec les conseils de professionnels.
Tout comme le plan d’entraînement et la nutrition, ce que l’on va emporter avec soi ne doit pas être un fruit du hasard, au risque de se retrouver en difficulté en plein parcours.
« Chaque athlète à sa façon se courir »
Quand on pense au matériel en course à pied, la chaussure est la première chose qui vient en tête. Selon Duncan Perrillat, champion de France en titre sur le marathon, la chaussure joue une part « énorme ». « À tous les niveaux c’est hyper important, mais plus un athlète est axé sur la performance, plus la part va être importante, car chaque seconde compte », détaille-t-il.
Chacun étant différent, tous les coureurs doivent trouver chaussures à leurs pieds comme l’expliquent Frédéric Belaubre et Charlotte Morel, anciens triathlètes professionnels, aujourd’hui coachs de leur structure MYTRIBE Coaching et sur leur plateforme d’entraînement iDO sport : « En terme physiologique, chaque athlète a sa façon de courir. Certains vont être plutôt pronateurs, d’autres supinateurs. Il y en a qui vont aimer les chaussures légères, d’autres vont en prendre des plus lourdes par rapport à leur poids. Avec une plaque carbone, ou sans etc. » Trouver la chaussure qui convient peut donc prendre du temps.
La Rocket X2
Les deux entraîneurs recommandent tout de même « des chaussures avec un bon amorti parce que la distance est longue. Par exemple, on aime bien la Bondi X, car elle a un gros amorti avec quand même du dynamisme grâce à la semelle carbone. Et puis, la nouvelle Rocket X2, qui va être la chaussure performante sur marathon. »
Cette Rocket X2, que HOKA sort à l’occasion du marathon de Paris, Duncan Perrillat a pu la tester ces dernières semaines. « J’ai couru le marathon de Rennes et j’ai fait 2h12’’37 presque tout seul avec ces chaussures-là. Et à Lyon sur semi, j’ai fait 1h03’’46 juste comme ça avec ces chaussures-là. » Évidemment, les chaussures ne font pas tout, Duncan parcourt 800 à 900 kilomètres par mois, mais elles aident. « Elles sont à la fois confortables, stables et elles possèdent ce que l’on cherche maintenant en termes de performance : des chaussures qui relancent bien et qui ont un bon amorti », précise-t-il.
Tester les vêtements également
Les chaussures sont évidemment essentielles, mais ce n’est pas le seul matériel que l’on porte lorsque l’on court. Les vêtements sont tout aussi importants.
« Souvent, on est un peu trop couvert, met en garde Frédéric Belaubre. Avant le départ, on a un peu froid mais c’est important de se découvrir au moment de partir pour s’alléger au maximum. » Être trop habillé, c’est empêcher une bonne régulation de la température corporelle et donc entraver sa performance. Mais à l’inverse, être trop peu habillé « ce n’est pas idéal. Le risque est de choper froid », nuance Charlotte Morel.
Pour ne pas être trop couvert lors de la course, sans avoir froid avant la course, il existe plusieurs techniques. Il est par exemple possible de mettre des manchettes que l’on baissera, une veste que l’on abandonnera, mais si l’on tient trop à ses vêtements, un grand sac poubelle troué pour passer la tête pourra très bien faire l’affaire !
Après, porter une casquette, des lunettes, un bandeau, ou une ceinture dépendra de chacun. Mais évidemment, « il faut vraiment tester sa tenue de course pour la valider », insiste Frédéric Belaubre et Charlotte Morel. Chaussettes, short, tee-shirt, débardeur, etc. Et évidemment, on n’arrive pas sur la ligne de départ avec des chaussures complètement neuves…la moindre ampoule pourrait rapidement devenir un calvaire.
Killian Tanguy
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