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Bière et course à pied : avec ou sans pression !?

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Poste Le 18 mars 2019 par adminVO2

« Non Obelix, pas toi, tu es tombé dedans quand tu étais petit ! »  Comme le ventripotent gaulois, il existe bien un breuvage dans lequel le coureur à pied a plongé tête la première alors qu’il n’était encore qu’un apprenti arpenteur de bitume. Non, il ne s’agit pas d’une marmite de potion magique, ni même d’un chaudron de boisson énergétique, mais bien d’un fût de bière.
Une amusante statistique débusquée par Strava illustre cet amour inconditionnel de l’athlète pour l’élixir malté : cette année, 304 000 activités chargées par les runners connectés à l’application se concluaient autour d’une mousse (…)
Comment expliquer cette proximité entre les baskets et le troquet ? Qu’en est-il du sacro-saint poncif selon lequel « je te ressers une tournée, c’est bon pour la récup’ ! » ? Mythe ou réalité ?
« Cela fait 25 ans que j’exerce et que je l’entends, tel un refrain lancinant », sourit le nutritionniste Anthony Berthou, qui explique la popularité de la bière pour deux raisons distinctes.
Pour Yoann Stuck, athlète et épicurien de haut-niveau, « la bière incarne parfaitement les valeurs et l’état d’esprit que tu retrouves dans la course à pied. Il se dégage la même chaleur, la même convivialité lorsque tu partages une bière entre potes que lorsque tu cours en groupe. Ce qui rapproche la bière et la course à pied, c’est cette notion de partage, le fait de prendre du bon temps, en équipe ».
De son côté, Lionel Fracture, co-fondateur de Jolie Foulée, met en avant « ce petit goût de transgression, ce côté un peu rebelle. Boire une bière après un run, c’est un peu comme fumer une clope après l’entrainement. La fraîcheur et la légèreté en plus ».
La totalité de notre sujet consacré à la bière et à la course à pied est à retrouver dans notre numéro 257, en kiosques et à commander ICI !

 

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