Les championnats du Monde de cross en chiffres
Les championnats du Monde de cross se déroulent ce dimanche 26 mars à Kampala en Ouganda. Voici quelques chiffres clés.
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Le cross a un besoin impérieux de gagner en visibilité auprès du grand public, à l’instar de l’athlétisme en général (lire à ce propos notre dossier dans VO2 Run, « le stade dans le centre-ville ») .
Pour la première fois en 42 éditions, un relais mixte a donc été introduit (deux hommes et deux femmes parcourant chacun(e) deux kilomètres). Le Kenya sera emmené par le triple champion du Monde de 1 500 m Asbel Kiprop, alors que l’Ethiopie aura pour fer de lance une certaine Genzebe Dibaba, délirante recordwoman du Monde du 1 500 m.
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Le parcours ougandais consiste en une boucle de deux kilomètres (dénivelé de sept mètres) à parcourir plusieurs fois en fonction des courses : cinq pour les deux courses seniors (10 km), trois pour les juniors femmes (6 km) et quatre pour les juniors hommes (8 km). En plus de deux bosses naturelles, une montée artificielle, un fossé et quelques autres obstacles devraient durcir les courses.
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Comme le nombre famélique d’athlètes français sélectionnés pour le rendez-vous, à savoir Alexis Phelut chez les juniors, Emmanuel Roudolff-Lévisse (lire son ITW d’avant-course ICI) et Freddy Guimard chez les seniors. De nombreux Tricolores ont décliné la sélection pour une foule de raison (préparation marathon pour certains seniors masculins, par exemple). Jamais la France n’avait jusqu’alors présenter une sélection si peu nombreuse…
4
Une des rares statistiques où le Kenya ou l’Ethiopie ne domine pas. En 42 éditions, seuls quatre pays ont été à chaque fois représentés aux championnats du Monde de cross : la Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, l’Espagne, les Etats-Unis … et la France.
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Comme le nombre de participations record du Portugais Domingos Castro. Un certain Pierre Lévisse (père d’Emmanuel) arrive en 6e position avec 14 participations. La Portugaise Conceiçao Ferreira a été la plus prolixe chez les femmes (17 apparitions ; 11 pour Annette Sergent).
27
Comme le nombre de médailles glanées par Kenenisa Bekele dans sa carrière (entre 2011 et 2008) à une époque où les Mondiaux de cross avaient lieu tous les ans (ils sont désormais organisés tous les deux ans, en alternance avec les Mondiaux de semi-marathon) et où le cross court se courait aussi, la veille du long (dans le détail, 16 en or, 9 en argent et deux en bronze).
Chez les femmes, c’est l’Ethiopienne Worknesh Kidane qui affiche le meilleur total, avec 21 breloques glanées entre 1997 et 2010.
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Comme le nombre d’athlètes engagés pour cette édition, un total en nette hausse par rapport aux années précédentes (410 par exemple l’année passée) et jamais vu depuis 2006 (574), du fait de l’introduction du relais mixte. Le record date de 2000 avec 806 athlètes – époque où six courses avaient lieu avec les cross court hommes et femmes.
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Soit le nombre de médailles glanées (sur 996 distribuées, soit 56,1 %) depuis la première édition des championnats du Monde par le Kenya et l’Ethiopie (respectivement 304 et 255), nations qui dominent outrageusement la discipline. Il faut remonter à 2007 pour trouver trace d’un vainqueur non-originaire de ces deux pays…Chez les juniors, la victoire par équipes est à chaque fois revenue au Kenya ou à l’Ethiopie depuis…1981 ( !!) et un succès américain.
310 000 dollars
Comme le montant total des primes distribuées dimanche. Les six premiers des courses seniors hommes et femmes seront primés (30 000 dollars pour les vainqueurs, puis 15 000 aux deuxièmes, et jusqu’à 3 000 dollars aux sixièmes). Une victoire par équipe sera récompensée par un chèque de 20 000 dollars (4 000 pour une sixième place).
Pour le relais mixte, les primes s’échelonnent de 12 000 dollars pour un succès, à 4 000 pour une quatrième place.
A noter qu’il n’y a pas de primes pour les courses juniors.
Pour retrouver tous les engagé(e)s : cliquez-ici.
Photos : © Getty Images for IAAF.