Les foulées valenciennoises, la course du week-end
COURSE DU WEEK-END. Focus sur la 30e édition des foulées valenciennoises avec l’organisateur Jean-François Dupas. La manifestation s’apprête à passer le cap des 2 000 coureurs sur le 10 km ce dimanche 24 avril.
Comment se présente cette trentième édition ?
Plutôt excellemment. Les chiffres d’hier soir (jeudi 21) font état de 3 451 inscriptions dont 1 634 sur internet, en sachant que l’an passé, pour la clôture des inscriptions en ligne, on était à 1 173. Et les inscriptions papiers continuent aujourd’hui et demain, sur le village. Nous sommes déjà à plus de 2 000 inscriptions sur le 10 km, ce qui était notre objectif. On aurait voulu passer la barre des 1 000 inscrits sur le 5 km, mais on devrait être un peu en-deçà.
A quoi attribuez-vous cette progression sur le 10 km ?
On était déjà passés en 2014 de 1 400 et quelques concurrents à 1 642 l’année dernière. Il y a plusieurs explications. La première, c’est la qualité de l’organisation avec le confort et la sécurité sur le parcours offerts aux coureurs. Le circuit est relativement plat, et il y a aussi et surtout l’organisation des championnats de France de 10 km en 2014, qui a été un énorme succès d’estime.
Les coureurs qui y avaient participé et qui étaient venus d’un peu partout en France nous avaient ensuite dit qu’ils avaient apprécié et qu’ils reviendraient. Ils tiennent effectivement leurs promesses car nous avons des gens qui viennent de Marseille, de Paris etc…Ce sont gens qui n’avaient pas l’habitude de venir avant, bien que nous avions déjà le label national, et qui font la promotion de la course. Nous avons aussi beaucoup de coureurs étrangers, des Kényans, Ethiopiens, des Allemands, des Belges.
Nous sommes également très agressifs au niveau de la communication, avec une page Facebook qui est très animée (autour de 2 500 personnes qui la suivent, ce qui est énorme pour une manifestation comme la nôtre). Les lots sont quand même intéressants, avec par exemple presque 15 000 euros de lots pour le tirage au sort (pour 250 lots au total). On a mis beaucoup de choses en place et tout cela additionné, ça explique le succès.
La plupart des coureurs viennent faire un chrono d’autres viennent aussi pour l’aspect « loisir » ?
On a les deux. Et c’est ce qu’on essaie justement de mettre en place. Nous avons un village sport santé développement durable. On veut vraiment toucher toute la population. Là, je parle en tant que technicien de la ville (Jean-François Dupas est directeur du service des sports, ndlr) et à la place des élus : on veut vraiment orienter notre propos sur le sport santé. La compétition fait bien sûr partie de notre âme, mais il y a ensuite le “tout venant“. C’est pour cela que nous débutons la manifestation par une randonnée pédestre, où il y a quasiment 500 participants. On a d’ailleurs acheté du lait et du chocolat pour faire du chocolat chaud car il va faire froid dimanche.
Et on clôture par les foulées santé, où il y aura aussi 500 participants, avec les poussins, les parents, la famille etc…
C’est la ville qui organise les foulées valenciennoises ?
Oui (depuis 1996, voir l’historique ici). On maitrise tous les postes budgétaires, la communication etc… Les stands sont tenus par les agents de la ville. La sécurité est assurée par des gens de la ville, on va avoir des médiateurs sociaux etc… La course avait été stoppée en 2002 à cause des travaux pour le tram. Nous avons repris l’organisation en 2009, et on a réussi en cinq ans à retrouver nos lettres de noblesse et à établir de nouveaux records de participation.
Pratique :
Foulées valenciennoises, dimanche 24 avril.
9h15 : Randonnée – marche nordique 8km. Départ place d’Armes.
9h45 : 10km label national.
11h00 : 5km.
11h45 : 2km, réservée aux garçons nés en 2001-2002 (minimes) et 2003-2004 (benjamins).
12h00 : 2km, réservée aux filles nées en 2001-2002 (minimes) et 2003-2004 (benjamines).
12h15 : 1.6km, foulées santé ouverte à tous et 800m, réservée aux poussin(e)s et Eveils athlétique (nés en 2005 et après).
Site officiel des Foulées valenciennoises : cliquez-ici.
Interview : Quentin Guillon.
Photos : Service Communication Ville de Valenciennes