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Sébastien Beltran, « un coup de bambou en 2 km » au Médoc

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Poste Le 15 septembre 2015 par adminVO2

Sébastien Beltran, 33 ans, a bouclé son premier marathon samedi 12 septembre au Médoc, 4e en 2h31’25’’ après avoir été longtemps aux avant-postes. Le vice-champion de France du 10 km en avril dernier raconte son expérience.
Quels ont été vos sensations ?
C’est mon premier marathon du Médoc, et aussi mon premier marathon. J’ai été un peu limité au niveau de la préparation et je l’ai senti au niveau du 31e. J’étais avec Thierry (Guibault) et j’ai vraiment eu de bonnes sensations jusqu’au 30e. Puis j’ai pris un coup de bambou en deux kilomètres. J’ai souffert les dix derniers kilomètres.
« Un peu limité au niveau de la préparation », c’est-à-dire ?
J’ai couru tout l’été en faisant un peu de footings et quelques fartlecks, mais je ne préparais spécialement le marathon. Je n’avais pas prévu de le faire et j’ai eu la chance d’avoir une proposition du château de Villegeorge il y a un mois et demi. C’était l’occasion de découvrir le marathon – ça fait un petit moment que je voulais en faire un (lire ici).
Un marathon sur route, c’est très spécifique et il faut le préparer comme il le faut. Je n’avais pas le temps ni la motivation. Comme c’est un marathon plus festif, un peu particulier et moins contraignant, j’ai décidé de le faire sur la forme du moment, sans trop de pression. Mais je n’ai pas fait de long : je le paye aujourd’hui mais c’était quand même une bonne expérience.
Çà vous donne envie d’en refaire d’autres à l’avenir?
Oui, c’est à refaire car c’est vraiment un effort sympa. Mais là, il faut d’abord que je récupère car ça a été dur sur la fin.
Avec une ambition chronométrique ?
Si jamais j’en refais un, j’essaierai de faire 2h25’ ou un peu moins. Mais j’ai changé de boulot et c’est très difficile de préparer un marathon. Il faut beaucoup de temps et je ne suis pas sûr d’en avoir.
J’ai été muté cet été sur Nîmes. Je suis JRI (Journaliste Reporter d’Image) pour l’armée de terre. J’étais dans un bureau, et là je suis sur le terrain. C’est très intéressant, mais très prenant. Je suis les activités de l’armée de terre en exercice ou en mission au quotidien.

Dans le groupe de tête samedi au marathon du Médoc - Photos Q.G
Dans le groupe de tête samedi au marathon du Médoc – Photos Q.G
Vos conditions d’entraînement sont donc impactées ?
C’est compliqué. J’ai perdu un groupe – je m’entraîne seul- et l’entraîneur (Jean-Baptiste Congourdeau) me suit à distance mais ce n’est pas du tout pareil. On verra si çà peut se poursuivre. Sinon, je devrais tirer un trait sur l’athlé à ce niveau.
Quels sont vos prochains objectifs ?
J’espère être bien sur la route en novembre-décembre pour faire des 10 km en 30’, voire un peu moins comme l’année dernière (29’50’’ à Montereau ; 29’53’’ à Houilles ; 29’34’’ –son record personnel- aux France en avril dernier à Aix-les-Bains, ndlr). Et les cross cet hiver.

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