Marathon des Causses : Céline Lafaye, la passe de deux.
La championne de France de trail court 2013 est une abonnée du Festival des Templiers. Assidue tout d’abord en 2008 et 2009 sur la Templières (2 victoires). Puis sur le Marathon des Causses où elle double la mise cette année après sa première victoire en 2011.
Quelques points de repère te concernant?
Je suis originaire de Savoie et licenciée à l’AL Echirolles, prés de Grenoble. Avant je faisais de la gym et j’ai commencé à courir en 2002. Ma mère faisait beaucoup de course à pied et un jour elle m’a emmenée au cross du Mont Blanc. Ca m’a plus. J’ai même gagné l’épreuve en junior. Après j’ai fait quelques courses régionales et je me suis rendu compte que j’avais des qualités pour le trail. Car sur route je n’ai pas une foulée très efficace et du coup je ne suis pas très véloce.
Tu étais venue pour la victoire.
Je ne peux pas dire le contraire. Après mon titre de championne de France de trail court remporté à Gap, je ne savais pas trop sur quelle course m’inscrire. J’avais déjà des doutes sur ma forme pour les Frances, parce que je ne m’étais pas trop entraînée au mois d’août et début septembre. Les Frances m’ont rassuré et mon objectif 2013 était atteint. Puis l’opportunité du Festival des Templiers s’est présenté et en consultant la liste des engagées sur le Marathon des Causses j’ai pensé que j’avais une réelle chance. J’ai décidé de venir seulement la semaine dernière.
Comme as-tu géré ta course?
En fait je courre tout le temps de la même façon. Je pars à fond. Je n’ai jamais de stratégie de course très affinée. Pour autant je régule quand même ma course. Et si le plateau féminin n’est pas trop relevé (ici elle gagne avec 25 minutes d’avance sur la seconde), je me cale par rapport aux garçons. A Nivolet Revard je termine à 40 minutes du premier et je sais tout le temps où j’en suis. Ici je termine 11éme et il me manque trois fois rien pour entrer dans le top dix (rires).
On dit de toi que tu es une spécialiste du trail court. Tu le démontre aujourd’hui. Qu’en est-il?
Oui je sais, on me dit: toi tu fais le TTN court, tu dois récupérer facilement. Comme si courir sur 30 ou 40 bornes ne laissait pas de trace. D’ailleurs la tendance est de parler plus du long que du court. Ce qui n’est pas très normal. Mais c’est vrai que jusqu’à présent je me suis plutôt engagé sur des distances de ce type. Sur le long je pense que j’aimerai bien montrer que j’ai aussi des qualités. A suivre donc, car pour 2014 je n’ai pas encore réfléchi à mon programme.