Tout Rennes court : l’alliance de la masse et de l’élite
Ce week-end, Rennes va vibrer avec la course à pied. Un long programme qui s’étire du dimanche matin avec entre autres un 10 km et un semi-marathon, précédant les deux courses internationales femmes et hommes dans l’après-midi.
Ce qui fait la singularité de Tout Rennes court –label international- est le caractère gratuit de la manifestation. En effet, les participants ne paient pas de tarif d’inscription. «C’est la volonté municipale et celle de Ouest France, l’un de gros partenaires» précise Jacques Rigal, président intérimaire de l’association loi 1901 Tout Rennes court (TCR). En fait, chaque course proposée est adossée à un partenaire. Samedi matin, le week-end s’ouvre avec la «Del Arte», une course ouverte aux écoles primaires.
Le 10 kilomètre «Crédit mutuel de Bretagne » ouvre la journée de dimanche avant le « S’MI Ouest France » (semi-marathon, 11h15). Puis auront notamment lieu en début d’après-midi, la « Sohbi Sport » (6 km) et les « Veoli 1-2-3 », à destination des jeunes catégories, avant l’acmé de la manifestation, les deux courses internationales hommes et femmes.
«Le programme n’a pas changé depuis la première édition. Simplement, le nombre de participants s’est étoffé» relève Jacques Rigal. Ce sont au total 12 000 à 13 000 coureurs qui fouleront le macadam rennais. Cette lourde organisation serait impossible à mettre en œuvre sans le « soutien de la ville » pour boucler un budget aux alentours des 250 000 euros (dont 75 000 pour le plateau Elite) et le concours des 750 bénévoles qui permettent le bon enchaînement des courses.
« 25 000 spectateurs »
Et ces quelques milliers de coureurs auront ensuite tout le loisir d’apprécier les deux courses internationales, la « Renault femmes » et la « Renault hommes », disputées dans les rues de la ville bretonne, sur une boucle de 1,25 kilomètres. Chaque année, « 25 000 spectateurs » selon Jacques Rigal, s’entassent afin de suivre dans une ambiance de corrida les quatre tours pour les femmes (5 km) et les huit pour les hommes (10 km). Avec la présence de quelques uns des meilleurs athlètes mondiaux.
L’an passé, l’Ethiopienne Diriba Kejela l’avait ainsi remporté en 15’14, record de l’épreuve. Elle est de nouveau annoncée pour la 32e édition. Côté tricolore, Laurane Picoche, après avoir disputé les 10 km de Paris Centre (34’23) devrait également être de la partie. Chez les masculins, c’est une pléiade de coureurs des hauts plateaux qui se disputent tous les ans la victoire.
L’an passé, Edwin Kipyego s’était imposé dans un chrono canon (27’50, il vient de courir le semi marathon de Philadelphie en 1h00’04 et a remporté Marseille-Cassis l’an dernier) alors que le record de l’épreuve appartient à Kimeli Limo (27’35 en 2010). Stéphane Lefrand, 29’14 sur le parcours rennais en 2012, sera l’une des têtes d’affiche française.
Au total, une trentaine de féminines et une quarantaine d’athlètes masculins prendront part à ces deux courses internationales spectaculaires.