Course Eiffage du Viaduc de Millau : Aline Camboulives, seconde féminine
La championne de France du semi-marathon, qui a récemment hissé son record sur la distance à 1h14’53’’ estime que cette seconde place relève de la logique.
T’attendais-tu à finir seconde?
– C’est dans la logique. Elle vaut 1h12 et elle est née en 93. Après, cela ne m’a pas empêchée de tenter ma chance, même si je ne me sentais pas aussi bien que d’habitude, au niveau des jambes. Pour cette raison, je suis partie à mon rythme et je l’ai rattrapée dans la montée vers le viaduc. Elle était très essoufflée et je me suis mis à y croire. Mais dans la descente au retour, elle avait une foulée beaucoup plus souple que la mienne et c’est ce qui lui a permis de faire la différence. Egalement, je ne m’attendais pas à un parcours si usant. Cela change d’un semi, où l’on se contente de respecter un tempo. Là, ça tape dans les descentes et il y a des bosses. Heureusement, qu’il n’y avait pas de vent. Par contre, sur le viaduc le soleil commençait à cogner.
Quelle est ton opinion sur cette épreuve?
– C’est une très belle course, où l’on profite du paysage et sur le viaduc, j’ai vécu des moments extraordinaires. Déjà, j’ai eu une pensée pour tous les gens qui l’ont construit. Comment ont-ils pu réaliser cet ouvrage impressionnant en seulement 3 ans. C’est dingue. Après, ces 5 km sur le viaduc sont géniaux. A l’aller, je me délectais de l’environnement. Au retour, j’étais fascinée par cette foule inouïe que je croisais et qui m’encourageait à coups: «Allez la Française». J’en avais la chair de poule. Pareil, quand l’hélicoptère me survolait, cela me boostait. Jamais, je n’avais connu ça en course. Vraiment, j’ai passé un super week-end.
Et maintenant à quoi se résument tes prochains objectifs?
– Le week-end prochain, je courrai les France de course en montagne, puis le Marathon du Mont Blanc et celui de Zermatt. Concernant, le collectif marathon relatif aux Europe de Zurich, j’attends des nouvelles de la fédération.