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Johanna Geyer Carles, 2ème titre juniors au France de cross

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Poste Le 2 mars 2014 par adminVO2

Aucune surprise chez les juniors filles avec la victoire de Johanna Geyer Carles, l’ultra favorite, qui devance Audrey Merle de Montpellier Athlétisme alors que la 3ème place revient à Emma Oudiou, coéquipière de Johanna.
Le visage est fermé. La ravissante Johanna n’arrive pas à sourire. Ce 2ème titre la comble pourtant, mais l’épuisement est extrême. Elle a tant donné pour aller le chercher qu’elle peine à retrouver son souffle.Elle s’écroule au sol, le temps de retrouver un peu d’énergie pour confier ses impressions. Mais son grand bonheur et son extrême émotion la submergent vraiment devant Emma Oudiou. Les deux jeunes filles s’enlacent, se murmurent quelques mots, on les entend se souffler que c’était dur. Les larmes submergent Emma Oudiou, qui confie: «C’est génial!»
Les voilà toutes les deux sur ce podium du France, Johanna première, c’était la logique, et Emma, 3ème, c’est une vraie surprise. Emma explique: «J’étais certaine que Jojo allait gagner. Moi, j’ai eu une saison mitigée.» De mauvais régionaux, de mauvais inter régionaux, et à son actif, seulement la 8ème place au France en 2013. Mais sur cet hippodrome, elle s’est révélée très combative pour aller chercher son premier podium sur un France. Emma n’oublie surtout pas d’adresser un grand merci au coach, Thierry Choffin, qui chapeaute l’entraînement de tout le groupe de l’AS 77.
Un entraîneur comblé avec deux athlètes sur le podium, et la maîtrise totale démontrée par Johanna Geyer Carles. La jeune fille a suivi à la lettre le plan fixé, attendre dans la 1ère boucle, et démarrer dans 2ème boucle, dans la partie dans la forêt rendue plus difficile par la boue. Là, elle a effectué l’accélération pour se dégager des 3 filles demeurant encore à son contact, et s’est envolée après 13 minutes de course, creusant son avance pendant les deux derniers kilomètres. L’effort a été violent, elle l’avoue, et son épuisement à l’arrivée en témoigne. Mais Johanna voulait absolument conserver son titre: «Quand on y a goûté, on ne s’en lasse pas. Même si elle explique: «La pression était réelle. En 2013, je n’avais rien à perdre. Cette fois, l’approche de la compétition a été très différente.»Et quand on la qualifie de «patronne» de la catégorie, cette jeune athlète généreuse renchérit: «Je suis patronne ex-aequo avec Emma, ma coéquipière, mon amie!»
Texte : Odile Baudrier.
Photo : Gilles Bertrand.

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